Le département de l’Oise a été frappé de plein fouet par la propagation de l’épidémie de Covid-19. Touché bien avant le reste du territoire national, il a fait office de laboratoire quant aux réponses à apporter à la crise. Dans un contexte difficile, marqué par une forte incertitude, – nous ne connaissions précisément ni la sévérité ni la cinétique de diffusion de l’épidémie – les services de l’État ont éprouvé leur résilience. Sous l’impulsion du préfet Louis Le Franc et de ses équipes, en lien étroit avec les élus du territoire, des mesures fortes ont été arrêtées afin de protéger la population et d’enrayer au maximum la propagation du virus. L’institution préfectorale nous apparaît sortir renforcée de l’épreuve : pierre angulaire de la gestion de crise, elle a su fixer un cap, animer la réponse des services de l’État, associer les forces vives du territoire, rassurer la population et s’adapter en temps réel aux circonstances. À l’heure du déconfinement, elle s’affirme comme un acteur majeur pour relever le défi de la reconstruction.
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Premier département touché par la propagation du Covid-19, l’Oise a été classé « zone verte » le 2 juin dernier. C’est un signal fort, récompense des efforts accomplis dans le territoire pour juguler l’épidémie.
Le bilan sanitaire est lourd (plus de 580 victimes). Les conséquences économiques et sociales témoignent de la violence du choc.
Face à une crise d’une ampleur inédite, l’administration préfectorale, notamment, a été en première ligne.
Cette épreuve aura permis d’éprouver la résilience de nos administrations, leur capacité d’adaptation, et participé d’un rapprochement avec les acteurs du territoire. Des soignants aux sous-préfectures, des élus aux habitants, l’Oise a su répondre présent, fidèle à la tradition d’agir qui se retrouve jusque dans les devises des villes et des villages du département.
Dès les premiers signaux de propagation du virus, la préfecture s’est mobilisée pour protéger les populations et enrayer au maximum la circulation du Covid-19. Le département de l’Oise a en effet précédé de plus de 20 jours l’entrée du reste du territoire français dans une crise sanitaire sans précédent.
Le 26 février, le directeur général de l’ARS apprenait au préfet Louis Le Franc l’existence de deux cas graves nécessitant une prise en charge hospitalière – un personnel de la base aérienne de Creil et un professeur de Crépy-en-Valois. Ce dernier fut la première victime française décédée du virus. Le préfet et le directeur général décidèrent de se rendre à Crépy-en-Valois et de tenir une conférence de presse commune…
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Secrétaire général de la préfecture de l’Oise
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 12/07/2022
- https://doi.org/10.3917/admi.266.0037

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